lundi 2 mai 2016

La belle Andalouse : Séville, J2.

Vendredi 29 avril 2016


Aujourd’hui, c’est notre anniversaire avec Nicolas. Trois ans que nous sommes ensemble. Le réveil a été un peu difficile pour Nicolas qui a passé une partie de la nuit à se battre avec un moustique tandis que je dormais paisiblement. On se lève, on se prépare et direction une jolie pâtisserie que l’on a repérée pour un petit déjeuner. On goûte les tostadas, sorte de pain grillé recouvert d’huile d’olive, et de tomate ou de jambon. Le tout arrosé de jus d’orange, ce qui signifie incontournablement ici une orange pressée. C’est bon, et on mange ça sur une petite terrasse. Malheureusement, il ne fait pas super beau, le ciel est assez couvert et il fait encore un peu frais. On se dirige ensuite vers la cathédrale, pour commencer les choses sérieuses. Quarante minutes d’attente pour pénétrer dans ladite cathédrale. Mais on ne les regrette pas, la cathédrale est incroyable, d’une taille défiant l’imagination. Il paraît que ses constructeurs auraient dit qu’ils souhaitaient construire « une cathédrale si grande que les gens penseraient que nous étions fous ». Effectivement ! On visite entre deux groupes de Chinois et de Français. Une fois de plus, nos compatriotes sont omniprésents. On monte ensuite dans la tour, la Giralda, bonne montée à pied mais ce ne sont pas des escaliers, car ceux qui l’ont construite souhaitaient pouvoir y accéder à cheval. Rien que ça ! Arrivés là-haut, on bataille pour accéder à la vue et prendre quelques photos. Une chose est absolument saisissante lorsque l’on regarde Séville d'en haut : la ville est quasi exclusivement blanche. Le blanc est la couleur archi dominante, alors que si l’on regarde Paris de la sorte, c’est plutôt le gris. On aperçoit au loin les arènes, le palais, etc. On visite ensuite le jardin attenant à la cathédrale, le Jardin des Orangers, absolument ravissant. En ressortant, direction un bar à tapas pour déjeuner. On goûte une sorte de purée de poivrons dont j’aurais pu faire une consommation industrielle ainsi que les traditionnels petits morceaux de jambon ibérique, les olives, etc. En ressortant, direction le Real Alcazar. L’entrée est hors de prix pour Nicolas (9,50 euros !!!) et beaucoup plus raisonnable pour moi (2 euros, tarif étudiant). En revanche, les audio guides sont indistinctement à 5 euros. Non seulement les audio guides sont chers mais en plus les explications ne sont vraiment pas inoubliables, quoi qu’en dise le Guide de Routard. Franchement, vous pouvez garder vos 5 euros. Le palais est magnifique, construit dans un style mudéjar incroyable, les jardins invitent à la détente et à la rêverie à coups de fontaines, azulejos et orangers. En ressortant, on décide de s’acheter un petit goûter, on tente la pâtisserie du matin mais elle est littéralement prise d’assaut, on se rabat sur quelque chose dans notre quartier, on finit à l’appartement avec trois grosses pâtisseries/viennoiseries. Elles sont bonnes, mais j’ai quand même une grosse préférence pour nos viennoiseries françaises. Après ça, Nico ayant repéré un restaurant dans le guide, on part dîner. Je mets exceptionnellement des talons, histoire de dire de ne pas y aller en Converses. En arrivant, le resto est archi bondé, on est sur liste d’attente. J’avoue que je supporte de moins en moins de devoir patienter je ne sais combien de temps pour un resto, je trouve cela très rarement justifié et ça me tape rapidement sur le système. Rajoutez à cela que je suis en talons hauts et que rester debout devient vite très pénible. 50 minutes plus tard, alors que je suis à deux doigts de porter plainte pour actes de torture et de barbarie envers mes pieds, on nous file enfin une table. Personnellement, je ne tombe pas en extase devant la cuisine dudit resto, surtout après 50 minutes d’attente debout. Leur mi-cuit de foie gras est une vulgaire mousse de canard et leurs deux croquettes ont leurs copines chez Picard. C’est pas fondamentalement mauvais, c’est raisonnable niveau prix mais ça ne méritait pas 50 minutes d’attente, car ça n’a rien d’inoubliable. En revanche, si vous voulez tester l'ambiance archi-bondée à la sévillane, l'adresse est parfaite. On décide d’aller se prendre un petit dessert sous forme de frozen yoghurt et on rentre ensuite (en clopinant en ce qui me concerne). Buenas noches !

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