Dimanche 1er mai 2016
C’est
notre dernier jour à Séville, et bien entendu c’est aussi un jour férié, en
France comme en Espagne. On range nos affaires et on laisse nos bagages dans
l’appartement puisque ce sont Yolanda et Jorge qui les récupèreront avant de
nous redéposer à l’aéroport dans l’après-midi. On se dirige vers notre petit
bar d’hier pour le petit déjeuner, le serveur nous reconnaît, on déjeune de
nouveau en terrasse sous le soleil malgré un petit vent qui rafraîchit un peu
trop l’atmosphère à mon goût. On marche ensuite jusqu’aux arènes. Evidemment,
hors de question pour moi d’assister à une corrida, je suis absolument contre
ce genre de pratiques d’un autre âge, cruelles et inutiles. On jette un œil à
l’arène mais on ne voit rien de l’extérieur. On remarche ensuite jusqu'à la
Plaza d’Espana et on loue une petite barque. Nico s’attelle à la rame car après
mes exploits de Slovénie, on ne va pas prendre de risques supplémentaires. Après
la barque, on se balade un peu dans le parc et on rentre déjeuner dans le
centre-ville dans un petit bar à tapas que l’on avait déjà repéré mais où nous
étions arrivés trop tôt la veille (12h30, ils en étaient encore au petit
déjeuner…). Là, nous sommes « à l’heure », enfin à l’heure
espagnole, et on commande une demi-douzaine de tapas. Je commande, je commande, et le serveur finit par me stopper d'un "mucho", qui signifie globalement, basta ma fille, tu pourras pas tout manger. Effectivement, les portions sont encore
plus généreuses que la veille et on a presque du mal à finir, c’est dire !
Mention spéciale pour le salmorejo, sorte de crème de poivrons que
nous avions déjà goûtée et particulièrement appréciée. Service sympathique
comme partout. Enfin, c’est le moment de prendre le chemin de l’appartement de
Yolanda et Jorge pour que ce dernier nous raccompagne à l’aéroport. On a
préféré éviter de tester les transports en commun un dimanche et jour férié de
surcroît. Jorge nous dépose à l’aéroport, on patiente un bon moment et on
embarque. On est actuellement à bord de l’avion pour Paris-Beauvais et vu à
quel point cet aéroport est paumé, on n’est pas encore arrivés.
(...) Après une bonne heure et demie de bus, plus vingt minutes de métro qui nous ont fait jurer de ne plus jamais arriver à Beauvais, on est bien rentrés à la maison. Petit choc thermique en sortant de l'avion (on a perdu environ 15°C...) et on garde plein de merveilleux souvenirs de cette ville magnifique qui nous a d'ores et déjà donné envie de découvrir le reste de l'Andalousie. Hasta pronto !
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